Un album très original du prolifique canadien.
Un voyage dans l'espace et le temps pour ce récit de Science Fiction dont l'héroïne est une scientifique, sa mission est de la plus haute importance puisqu'elle doit découvrir un antidote contre une mystérieuse maladie qui décime l'humanité. Elle va devoir entrer en contact avec une population alien afin d'exploiter une étrange plante : le fameux Trillium qui cache des pouvoirs surprenant...
Tout le sel de cet album réside dans l'originalité de sa mise en page, pour lire le récit et faire des sauts dans le temps le lecteur est invité à tourner le livre à l' envers, à sauter de page en page, à revenir en arrière, à ne lire que les cases du haut ou celles du bas... Cela peut sembler compliqué mais en réalité la lecture reste fluide et le fait d'être "acteur" de ces mécanismes de sauts temporels est plaisant.
Trillium est donc un bon album SF, mais aussi une belle histoire d'amour et un bon moment de lecture.
Très bel album, profondément immersif, normal me direz-vous puisqu'il s'agit d'un récit "post-apocalyptique" où les terres sont immergées, donc avec elles les villes et les sociétés humaines telles qu'on les connaît.
Certains esprits libres veulent s'affranchir des derniers reliquats du "monde d'avant" et vivre à leur manière sans contraintes, pourtant le gouvernement impose des règles strictes sous couvert de maintenir l'ordre et la sécurité... Évidemment rien n'est simple dans ce contexte.
Le narrateur est un chien bleu, l'album fait la part belle à l'onirisme, beaucoup de dessins en pleine page, magnifiques. Les deux héros m'ont fait immédiatement penser aux personnages des "raisins de la colère" de Steinbeck, je suis persuadé que ce n'est pas un hasard.
La lecture de cette première partie est un régal, les personnages s'installent progressivement dans le récit, l'intrigue est posée, forcément le thème pousse à la réflexion et résonne avec l'actualité du changement climatique, de la crise sanitaire, des gilets jaunes...
J'ai très envie de connaître la suite.
Belle surprise de lecture. Je ne connaissais pas l'auteur (Franco Japonais) mais la couverture m'a tout de suite intrigué et attiré.
En occitan "clapas" signifie tas de cailloux, l'action se déroule dans le Vercors. Le paysage fait intimement parti de l'histoire, presque un huis clos dans un nature grandiose.
Suite à un éboulement de terrain quelques automobilistes se retrouvent piègés en montagne, l'arrivée de 2 chasseurs en pick-up va faire basculer le cours de l'histoire...
L'ambiance est parfaite, la tension monte petit à petit, tel un noeud coulant qui se resserre autour du cou d'un condamné. On pense à Fargo des frères Coen avec la galerie de personnages dont les histoires s'entremêlent au rythme des coups du sort...
Le dessin m'a fait pensé à celui d'Étienne Davodeau, simple et réaliste à la fois, les émotions sont bien rendues, une simple goutte de sueur suffisant parfois à faire monter la pression d'un cran supplémentaire.
Ce roman graphique est un vrai plaisir de lecture. J'ai immédiatement pensé à une adaptation au cinéma, de quoi faire un bon thriller.
Depuis sa sortie j'avais très envie de lire cet album. Le duo Appollo (au scénario) et Brüno (dessin) une nouvelle fois réuni. La BD commence et s'achève sur un okapi, vu depuis le palais présidentiel au cœur de la forêt. Cette espèce emblématique en voie de disparition comme une allégorie du vieux dictateur lui aussi en fin de règne.
Nous sommes dans un pays fictif d'Afrique Centrale, avec un fleuve immense qui le traverse, volontairement les auteurs s'inspirent du Zaïre et de Mobutu, même yacht, même palais indécent pendant que le peuple trime au fond des mines et sur fond de génocide dans le petit pays voisin...
Ce peuple on le voit très peu, tant l'histoire se concentre autour des personnages principaux, tragédie en 5 actes, référence assumée à Phèdre de Racine.
L'histoire est tendue, mêlée de fantastique avec les sorciers Ndoki et la vengeance de la déesse du fleuve Mami-Wata.
Les intrigues se nouent et de dénouent, corruption, trahison, amitiés, amours interdits, révolte...
La séquence du gala de catch africain est superbe.
Le dessin de Brüno colle parfaitement à l'ambiance, les couleurs chaudes toutes en nuances de jaune, marron, vert, illustrent bien la forêt, certaines scènes clés sont teintées de violet marquent des transitions dans le récit avec l'influence des sorciers.
Au final cet album est une vraie réussite, un one shot qui a fermenté plus d'une dizaine d'années dans la tête des 2 auteurs.
Un film drôle et sensible , de belles images, un scénario léger et profond à la fois , comme on dit un "petit film" qui vous embarque
Vous aimez l'humour anglais alors vous allez vous régaler. C'est un film sensible et drôle parsemé de jolies scènes pleines d'humanité et de bienveillance.Un film qui fait du bien
Trois ans après "Charleville", le chanteur originaire de la Meuse, revient avec des chansons où il est question d'amour, de jeunesse et de mort, mais aussi de ces trois dernières années, si particulières pour les artistes. Il a surpris tout le monde en reprenant Mylene Farmer. Découvrez toutes les subtilités des textes et des musiques, laissez-vous porter… Savourez, appréciez cet instant suspendu hors du temps. Un album essentiel de l'auteur !
Ce Look Up! composé de titres originaux dans une discipline où la règle est plutôt à la reprise, les HGT vont illuminer la planète de leurs voix divines et brillantes. Sur la chanson “Look Up !” qui ouvre et donne le titre au disque, on a l’impression d’entendre les Jackson 5 : rien que ca ! On adhère ou pas au gospel et ses références, on s’en fout, ce qui compte, c’est le résultat et là, c’est exagérément sublime. Quand après “Look Up !”, ils envoient une “Hold On” à exhumer un paquet de fantômes de la Stax et de la Motown, à ce niveau, ça met en transe !
« To freak out », c’est « flipper » ou « péter les plombs »... Encore un disque sur la période confinée ! Heureusement, même si ses paroles font souvent référence à la solitude et s’inquiètent de la marche du monde, le huitième album de Hot Chip est un passeport pour la danse et la joie ! Le quintet londonien semble avoir trouvé une fontaine de jouvence avec leurs collaborations et orientations funk, soul et hip-hop sans toutefois perdre leur pâte unique. Après 20 ans de carrière et 8 albums, les anglais semblent toujours inspirés comme jamais!
Le jeune artiste anglo-nigérian montre une nouvelle fois l’étendue de son talent avec un second disque très riche, qui varie entre le gospel, le R&B, la pop anglaise ou le folk. 10 morceaux aux sonorités riches et variées, en témoigne la diversité du casting pour accompagner Jacob Banks.
Ce livre saura éveiller chez vous une forte envie de comprendre les faits comme l'a fait l'auteur journaliste. Cette autofiction est très intéressante car elle dresse le portrait de personnages très intéressants. De plus, ces personnages vont découler vers une suite. Le plus intéressant c'est l'aspect réel et pourtant fictionnel de ce roman. Nous avons l'impression que Jake Adelstein dans son écriture part de son point de vue pour l'analyser. Ce livre permet de comprendre les failles, les marges entre l'illégalité et la légalité conçu par les policiers, choisissant là où ils interviennent. Magnifique livre avec des tendances policière et psychologique. Récit engagé. Mais aussi, ce livre est un des premiers récits assumés sur les yakuzas, mafieux japonais. Cette histoire est très nuancée. Elle ne nous dévoile pas que des journalistes sérieux mais aussi les marges de ce côté du miroir aussi. Jake Adelstein fait véritablement un constat sur son vécu dans le journalisme d'intervention. Il m'a beaucoup plus. Le style est facilement prenant.
La suite de ce livre est le dernier des yakuzas de Jake Adelstein. Ici l'auteur ne parle plus seulement de lui mais d'un Yakuza du nom de Saigo. C'est un personnage atypique. Sa biographie est à son image...
Mais Jake Adelstein est aussi une personne engagée dans son travail à tel point qu'il loupe le temps passé avec sa famille. Ce qu'il dit très bien lui-même.
Love Hina, le papa des comédies romantiques du genre Harem. Et ce que l’on peut en dire c’est qu’il a pris un sacré coup de vieux, que ce soit visuellement, ou dans l’histoire elle-même, on sent que c’est très daté. Cependant ce n’est pas désagréable, on rentre assez facilement dans l’histoire, les personnages sont simples à identifier assez vite. On peut même dire que c’est très sympathique, tant par la nostalgie que l’on peut ressentir face à la simplicité et la légèreté du titre, que par l’humour qui est encore assez efficace, et ça probablement surtout grâce au rythme qui nous met directement dans l’action. En tout cas l’histoire était déjà très intéressante à lire de par l’empreinte qu’elle a laissé dans le média, mais en plus elle est très agréable à suivre.
Akari, une jeune fille orpheline, suite au décès de sa mère il y a peu, formule le souhait d’avoir une famille, et l’instant d’après elle se retrouve transporté dans un autre monde. Cependant, elle semble avoir été transportée chez le roi démon, qui plus est, elle apprend qu’elle va devoir porter les enfants de celui-ci. Aura-t-elle la vie de famille dont elle rêve ? Ou sera-t-elle tuée par ces démons, ennemis de l’humanité ?
Autant le dire de suite, c’est un isekai tout ce qu’il y a de plus basique dans le genre. C’est très cliché, ainsi le fan du genre ne sera pas dépaysé. On peut noter qu’il s’axe surtout sur la romance, mais au fond il n’y a rien de spécial dans celui-ci. Cela ne veut pas dire que l’histoire est désagréable à suivre, au contraire c’est correct, mais déjà le titre ne s’adresse qu’à des fans de son genre, et malgré cela il ne laissera probablement pas un souvenir impérissable. Après l’œuvre a au moins le mérite de prêter à sourire par moment, tant certaines situations sont absurdes. Après cela reste une bonne lecture, dans le sens ou c’est divertissant mais cela s’arrête là.
L’œuvre se base avant tout sur un humour ridicule, qui est merveilleusement bien géré. Le décalage entre, le statut des protagonistes et l’image qu’ils renvoient, par rapport à ce qu’ils pensent réellement et à leurs élans de paniques au moindre mouvement de l’être aimé, fonctionne vraiment bien, et est juste hilarant. Effet qui est encore renforcé par le personnage du narrateur qui commente l’action de manière très intense, ce qui force encore plus le ridicule, qui est d’ailleurs bien appuyé par le trait d’Aka Akasaka, même si on sent quelques faiblesses à ce niveau. Malgré tout l’histoire sait aussi se rendre attendrissante, déjà parce qu’on s’attache vite à ses personnages loufoques, mais surtout parce que malgré le cadre exceptionnel, au fond les personnages vivent simplement les mêmes péripéties dû à l’amour que tout à chacun.
Après avoir été conquise par la série Epiphania, il me tardait de découvrir le nouveau titre de Ludovic Debeurme. La cendre et l’écume est un récit autobiographique. Le trait fin, épuré, uniquement en noir et blanc, l'auteur explore les deuils et les joies qui le traversent (et en ce sens, l'intime devient universel). Il partage son rapport à la nature, livre des réflexions autour de la question filiale, les souvenirs familiaux... Vertigineux, j'ai a-do-ré !
C’est l’histoire de Léon, un petit pingouin tout ce qu’il y a de plus naturel, qui
naturellement se réveille la nuit pour une envie de gros pipi…
« Papaaa, mamaaan, pipiii !!!» Quel parent n’a jamais fait un bond dans son lit au beau milieu de la nuit ?!
Un album tout simple et intemporel sur l’apprentissage de l’autonomie (et sur la
patience des parents…). Tellement drôle, tellement vrai !
A lire avec les petits ou avec l’autre parent !
J'ai envie de retourner dans cet univers. Mais pitié, avec d'autres héros ! C'est le style de l'auteur, ou bien son humour : les protagonistes agissent intelligemment, mais leurs pensées et leurs dialogues sont au ras des pâquerettes. Dans un univers aussi vivant et avec une intrigue aussi captivante, c'est le seul défaut que je trouve à ce roman.
Pat Perna et Jean-Basptiste Hostache se sont emparés du célèbre titre de l'auteur Trevanian et c'est une franche réussite ! Le récit, particulièrement bien rythmé, mélange espionnage, aventure et humour caustique. Un vrai régal pour les amateurs du genre.
Une journaliste débarque au cœur de la ville de Mashhad, en Iran, pour enquêter sur une série de féminicides. Dès lors, le spectateur est entraîné dans une traque haletante. L'ambiance est poisseuse et certaines scènes, glaçantes. Ce polar résolument militant met en exergue la misogynie et le poids des institutions religieuses qui gangrènent la société iranienne.
Fan de la Mano Negra, de Ska-P et MAP ? Si c'est oui, alors ce disque est fait pour vous ! Sidi Wacho, c’est la nouvelle aventure musicale de Saïdou (du groupe lillois de rap-musette MAP), qui s’engage à nouveau dans ses textes accompagné par des rythmes endiablés, à la confluence de la cumbia et du hip-hop, où se mêlent des textes sans détours, en français, en espagnol, en arabe et en portugais, dénonçant les fractures entre les classes sociales, le racisme et l’impérialisme… Explosif !!!
C’est par intérêt pour le dessin et sans connaître l’auteur que je me suis lancée dans cette lecture : quelle surprise ! Ne vous laissez pas attendrir par ces superbes dessins aux couleurs toutes douces.. On retrouve ici une ambiance très oppressante mais si bien amenée que l’auteur m’y a rendu addicte : il était impossible pour moi de lâcher cette BD avant de l’avoir terminé !
J’ai fini cette lecture complétement bouleversée, mais j’ai adoré ça !
Pas de doute ici : vous saurez dès les coups de mitraillette du morceau introductif si ce son vibrant et méchamment excitant est fait pour vous, ou pas... Les guitares vrombissent, Sebastian Murphy (plus habité que jamais) vocifère superbement, derrière ça tabasse sévère, et même le saxophone (en furie) fonctionne ! Quel pied ! À peine le temps de reprendre son souffle et c'est la cavalcade "Troglodyte" qui déboule -un tube, point. Le reste de l'album est à l'avenant, alternant les accalmies moites ("Punk rock loser", "The Cognitive Trade-off..." , "Big Boy") et les claques sèches ("Ain't No Thief", "Return to Monkey") -des morceaux systématiquement inventifs ("Creepy Crawlers", "ADD"). Portés par des riffs imparables et délirants (tout comme les paroles aux images percutantes et/ou désespérées... "you ain't no ape, you're a troglodyte !"), avec un son toujours plus riche, étoffé et furieux, les Viagra Boys signent leur meilleur album : une tornade sonore classe et déviante, agressive mais sachant groover, faite pour danser et/ou se retourner la tête, toujours en équilibre au bord du chaos sans jamais chuter, qui trace sa route à fond la caisse sans se poser de questions. Mais il n'y a en réalité jusqu'ici rien a jeter dans leur discographie.
Le docteur Goro est obstétricien dans un hôpital de campagne ; il est loin d'imaginer que son destin va être étroitement lié à celui d'Ai Hoshino, chanteuse au succès grandissant, dont il est fan absolu.
Ce manga nous fait découvrir l'envers du décor des « I-dolls ». On constate que tout n'est pas que gloire, succès, bonheur... la déception, l'obsession, le mensonge, l’hypocrisie font aussi partie du package d'une star. Il pourrait s'apparenter à une fable sociale, à cela près qu'il contient des faits rocambolesques.
Varsovie, 1983 : le fils d'une militante politique est battu à mort par la police. Son ami, Jurek Popiel, présent au moment des faits, est le seul témoin. Corruption, pression psychologique, manipulation, tous les moyens seront mis en œuvre par la milice du général Jaruzelski pour étouffer la voix de la justice et celle de l'unique témoin de cette agression mortelle. En quelques mots : une reconstitution historique minutieuse, dense de très grande qualité.
Fasciné par une suspecte, un inspecteur de police (très) méticuleux se laisse déborder, jusqu’à remettre en question ce qu’il a de plus précieux : son intégrité professionnelle…
Ce film tout en dualités -narration en 2 parties, montagne et mer, polar bien ficelé et romance, sérieux et espièglerie, elle et lui- m’a passionné ! Les personnages sont beaux et originaux (bien loin de la femme fatale et du dur à cuire traditionnels) mais c’est surtout la mise en scène virevoltante avec ces moments suspendus, ces coups d’accélérateur grâce au montage inventif, ces motifs qui se répètent et se recouvrent -reflets et vagues (omniprésents)- qui renverse ; récompense cannoise bien méritée !
Si l’on pense beaucoup dans la 1ère partie au "Vertigo" d'Hitchcock avec ces filatures, ces faux semblants, l’idée du changement de point de vue comme moteur narratif, ce jeu subtil de séduction (la mise en scène lors des rencontres entre les 2 est, encore une fois, épatante), cette femme qui devient icône, objet du désir du personnage masculin, c’est finalement du côté de Wong Kar-Wai et d’"In the Mood for Love" que fini par pencher "Decision to Leave"… Les amateurs de ces 2 chefs d’œuvres ont toutes les raisons d’être conquis.
Whouah !
J'ai adoré ce livre qui nous propulse dans le monde des nuages, situé au-dessus de la Terre.
J’ai d’abord craqué pour la sublime couverture, qui cache des illustrations plus magnifiques les unes que les autres ! Les couleurs sont douces et réconfortantes alors ne serait-ce que pour le plaisir des yeux : je vous conseille de lire Lightfall.
De plus, on se prend rapidement d’affection pour les personnages principaux qui partent pour une quête dans un univers fantastique très intriguant. J’ai hâte de savoir où les emmènera le tome 2 !
Ne vous fiez pas aux couvertures qui ne reflètent en rien l’atmosphère du livre : Mercy Thompson est un excellent livre d’urban fantasy ! Mercy est une héroïne forte, elle sait se débrouiller seule et n’hésite pas à se salir les mains. Elle a été élevée par une meute de loups-garous sans en être une : c’est une métamorphe qui peut se transformer en coyote. Mais un petit coyote n’a pas une force surhumaine, elle doit souvent user de réflexions pour se sortir de situations problématiques. Son voisin est aussi un loup-garou, l’alpha (le chef) de la meute du coin, et elle côtoie en plus vampires, faës et fantômes. C’est bien écrit et les personnages sont attachants. Un coup de cœur <3
Quel plaisir d'en découvrir plus sur Cardan avec ce tome 3,5 ! A travers de courtes histoires, l'autrice nous emmène dans la tête de Cardan en nous racontant la façon dont il a appréhendé certains évènements dans sa vie. Et il est intéressant de voir qu'on en revient presque toujours à un certain moment, celui où il s'est mis à écouter - et détester - les histoires. On comprend un peu plus la psychologie de ce personnage que l'on a appris à apprécier, malgré sa noirceur, dans la trilogie du "Peuple de l'air". La dernière histoire conclut bien ce cycle, et j'ai été ravie d'y retrouver Jude également.
L'ouvrage est ponctué de magnifiques illustrations qui nous plongent un peu plus dans l'univers de Holly Black. On n'a qu'une envie : y retourner (peut-être avec une future traduction de "The Stolen Heir", l'histoire de Chêne ? :))
Petar, vagabond de retour de l'armée, poète à ses heures perdues, et pas très à l'aise dans le monde moderne qui l'entoure croise un jour le regard de Liza. S'en suivra une idylle lumineuse, rapidement ternie par les démons du personnage principal.
Il y a quelque chose de terriblement attachant dans l'œuvre du croate Miroslav Sekulic-Struja. Son esthétique immersive et envoûtante a été une belle découverte.
Un bon petit manga qui met l’accent sur l’aspect psychologique des personnages : devenu enseignant, Aizawa se retrouve être le professeur principal de la fille de l’homme qui le harcelait lorsqu'il était jeune. Et il se trouve que cette dernière se trouve être harcelée à son tour… Que va-t-il faire, va-t-il prendre la défense de la jeune fille face à cette injustice, ou va-t-il au contraire saisir cette occasion pour se venger de son ancien harceleur ? C’est là toute la question que l’on se pose durant ce premier tome (et pendant tout le manga qui se terminera en 6 tomes).
J’ai aimé la façon dont les mangakas abordent la thématique du harcèlement, c’est original et bien amené. On se prend de sympathie pour les personnages, surtout Aizawa et la jeune Shiori, on aimerait qu’ils aient leur fin heureuse et on se demande bien comment ça va se terminer…
Incroyable suite et fin de la trilogie.
Le suspens est tellement fort !!!!!!!!!
Magnifique œuvre à lire !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Suite encore meilleure (non, impossible !!!) du tome 1 Le pacte. En plus palpitant, en plus émouvant ... un trésor d'écriture.
Ce livre a été une incroyable découverte pour moi.
Je l'ai vraiment adoré <3<3<3<3<3<3:)
Suite magnifiquement incontournable aux séries de P.Bottero mais qui peut aussi, rassurez vous, être lu indépendamment de ces dernières.
L'auteur sonde la mémoire familiale et retrace l'intimité de son oncle Désiré, décédé du SIDA à l'aube des années 90. En parallèle de ce récit intime, il revient aussi sur les prémices de cette maladie foudroyante et les premières recherches médicales, entre impasse et espoir. Il ne nous épargne rien de la honte et du rejet qui pesait sur les malades à cette époque.
Un très beau premier roman, éclairant et passionnant.
L'été 1984, la ville de Breathed dans l'Ohio étouffée par la chaleur caniculaire qui suit l'arrivée d'un petit garçon noir aux yeux verts qui dit être le diable...C'est ici autant un roman sur la perte de l'innocence qu'un avertissement de ce que la peur, la colère peuvent provoquer. "La forme avait retrouvé sa fonction. Et sa fonction consistait à orchestrer la panique en entonnant le refrain de la peur. La peur du garçon à la peau colorée. La peur du diable dans la peau d'un garçon. Il n'a cessé de chanter ce refrain, peur, peur, peur, comme une berceuse, endormant leur bon sens sur une couche d'épines déguisées en roses."
Yeowoo, une petite renarde au caractère bien affirmé est envoyé chez son grand-père suite à la séparation de ses parents... Colère, tristesse, incompréhension s'emparent d'elle... Son chemin va croiser celui de Paulette, une poule qui a de l'amour à revendre !
J'ai tout aimé : les illustrations renversantes, colorées, les expressions travaillées. Chaque personnage apporte son lot de vérité et de profondeur.
Le coup de cœur est assurée pour cet album jeunesse qui ne semble pas s'adresser qu'aux enfants !
J'ai apprécié ce livre sur l'Espagne et la vie de ses habitants.
Je trouve qu'il donne vraiment envie de lire les autres livres de la collection "Le journal d'un enfant ".
PS : j'ai également aimé la fermeture aimanté du livre amusante pour tous.
Je vous le recommande !
Ce livre magnifiquement illustré par Jérémie Fleury m'a appris énormément de choses au sujet des dragons.
A lire !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Grâce à ce livre imagé, j'ai fait une double agréable découverte :
Celle de ce livre et celle, pour les tout-petits, de cinq paires de contraires simples associés à des images des plus basiques.
Recommandable pour les très jeunes enfants pour leur perception du monde.
Différent de la série "Faut pas prendre les cons pour des gens" par ses dessins et ses situations, cet opus d'Emmanuel Reuzé n'en demeure pas moins délirant.
C’était déjà un artiste que j’appréciais et je ne suis pas déçue avec cet album qui m’a accompagné tout l’été (l’automne aussi.. L’hiver également…).
George Ezra est de ces artistes qui ont le sourire dans la voix ! Avec des morceaux aux airs pop/folk voire même un peu country/blues, les chansons de cet album sont douces, festives et entrainantes.
Comment ne pas aimer un film avec un tel casting? Les acteurs sont parfaits dans leur rôle et tous aussi drôles et touchants les uns que les autres. Mention toute particulière pour le personnage de Félix qui est à mourir de rire.
L’histoire est magnifique et j’ai trouvé le scénario très original. C’est une histoire d’amour qui fait aussi réfléchir sur nos propres choix au quotidien.
Bref une comédie romantique douce, touchante et drôle qui rejoint, pour moi, le top 10 des meilleures comédies romantiques !
Cette adaptation graphique du roman du même nom d'Olivier Guez (prix Renaudot en 2017) est particulièrement réussie. On a beau connaître l'histoire, ça n'en reste pas moins saisissant et glaçant ! Le récit est nerveux et intense. Beau travail sur les illustrations.
Je ne me serai jamais orientée vers ce roman sans le Conseil du chroniqueur littéraire Gérard Collard. Quelle belle découverte ! Un livre qui nous permet d'avoir un regard de l'intérieur de la vie d'une femme d'un époux militaire de carrière. Interressant, captivant, prenant, émouvant, un joli cocktail d'émotions dans cette lecture.
Ce n’est pas le style de livres que je lis habituellement mais j’ai apprécié la lecture ! Simple, détendu et avec de très bonnes valeurs. Je crois qu’on pourrait prendre le livre entier en citations tellement c’est inspirant. Il nous permet de voir la vie sous un autre angle, positif, et nous montrant qu’il faut en profiter
J'aime énormément cette animé, réellement incroyable, je recommande a toutes les personnes qui aiment les animés un peu dans les alentours des combats!
animé super triste. dés le début on s'attend un peu a la fin mais a chaque fois que je le regarde je suis toujours autant surprisse!
j'adore se concept, je n'ai jamais vu un film animé aussi bien ! je recommande vraiment si vous ne l'avais pas encore vu, foncez!!!