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Contes à rebours (Ton Zinc)

note: 5Le groupe sarthois revient avec un 3e album Anonyme - 20 août 2022

Déjà passé par la médiathèque d'Isbergues il y a quelques années pour défendre la musique libre de droit (cf. Ziklibrenbib), les 7 musiciens revendiquent, s’expriment, chantent, jouent de la musique sans complexe et nous proposent leur vision de la société, du monde qui nous entourent avec des apports de rap et reggae qui enrichissent le propos. Saxophone, accordéon et violon tissent leur toile et se posent sur une section rythmique affûtée qui vient soutenir des textes sur nos fragments de vies.

Funkindustry (Funkindustry)

note: 5Funk strasbourgeois !Anonyme - 20 août 2022

Funkindustry c’est un savoureux mélange entre les gimmicks bruts et entraînants du Funk, les mélodies suaves du R’n’B et la sensualité du Jazz. Le groupe strasbourgeois n’a qu’une seule ligne directrice : Le Groove ! Rendez-vous sur la piste.

Moments (Jamie Webster)

note: 4You'll never walk alone!Anonyme - 20 août 2022

Depuis son Liverpool natal, Webster observe parfaitement le monde et utilise ses personnages pour décrire la perte, la frustration et la rébellion de la jeunesse anglaise arrêté dans son élan... Avec les ombres de Bob Dylan ou de David Byrne derrière lui, il est forcé de constater des similitudes et de vous donner un aperçu de ce qui vous attend sur cet album.

Extreme witchcraft (Eels)

note: 5Avec le tempsAnonyme - 20 août 2022

Il paraît évident aujourd’hui de parler de Eels comme d’un classique du rock ! Au-delà de sa durée de vie, il y a dans tous les albums du groupe une familiarité, une intégrité et une sensibilité extrême au rendez-vous. "Extreme Witchcraft" est le quatorzième album du groupe et confirme l’adage. On n’y trouvera pas de surprise, aucun ascenseur émotionnel, pas de contre-pied mais, comme nous y a habitué le compositeur, une somme de menus artifices, un raffinement, une densité sonore et une musicalité époustouflante.

Une vie en parallèle (Matthias Lehmann)

note: 5Amour clandestinAnonyme - 17 août 2022

Nouvel auteur que je découvre et qui parvient à se hisser directement dans mes favoris : l'allemand Matthias Lehmann (à ne pas confondre avec son homonyme français, lui aussi auteur de BD).
Sur plus de 400 pages d'une fluidité saisissante, nous découvrons l'histoire de Karl, jeune homme dans l'Allemagne d'après-guerre tiraillé entre son désir de fonder une famille et celui de vivre son homosexualité librement. C'est à l'aube de sa retraite, souhaitant renouer avec sa fille, qu'il retrace le fil de sa jeunesse et dévoile ses tourments intérieurs. Passant d'une époque à l'autre, l'auteur livre un récit subtil dans un noir et blanc aquarellé splendide.

Dad n° 1
Filles à papa (Nob)

note: 5Une bd dans l'ère du temps Bérengère - 17 août 2022

Ah ce Dad, je l’adore lol. J’ai beaucoup rigolé en lisant les différents gags et j’apprécie le fait que chacun des personnages ait sa propre personnalité. C’est mignon et tendre mais avec une pointe d’ironie. Que ce soit les parents ou les enfants, on peut tous facilement s’identifier à quelqu’un.
Et en plus je craque pour Bébérénice, trop mignonne ^^

Le petit frère (Jean-Louis Tripp)

note: 5Un témoignage salvateurAnonyme - 12 août 2022

Dans cet album intimiste, Jean-Louis Tripp se confie sur la mort accidentelle de son petit frère, à l'âge de 11 ans. Avec un vrai sens de la narration, il sonde sa mémoire et celle de ses proches pour raconter les suites immédiates et plus lointaines de l'accident. Il livre un témoignage poignant sur le deuil et le lent retour à la vie pour lui et sa famille. De nombreuses planches sont muettes, sans texte, et pourtant, l'émotion est là, palpable, à chaque page.

Tout le bleu du ciel (Mélissa Da Costa)

note: 5un voyage, une note zen, des personnages attachants..et pourtant.... Betty - 8 août 2022

on voyage au rythme des deux personnages principaux...un hymne à la vie malgré la mort qui rode...une belle leçon ..On sourit, on est bouleversé (sortez les mouchoirs !), on se passionne, on s'attache aux personnages, on espère pour eux et on n'a pas envie que l'histoire se termine. Et pourtant, les pages défilent à une vitesse incroyable.

A nos amours n° 1 (Jan-Poru Nishi)

note: 5Un mangaka japonais marié à une journaliste française : le choc des cultures :D Laureen - 6 août 2022

L'auteur a déjà publié d'autres mangas sur sa vie de japonais à Paris, celui-ci se concentre sur sa vie de couple. Marié à une journaliste française, Jean-Paul Nishi nous rapporte dans ce livre son quotidien de mari et de père, tout en pointant les différences culturelles entre la France et la Japon, le tout avec humour.
C'est un manga grand format qui se lit très bien, les chapitres sont très courts et on passe un agréable moment de lecture !

Les cahiers ukrainiens (Igort)

note: 5Une lecture essentielle Anonyme - 30 juillet 2022

Ce recueil de témoignages a été publié en 2010 et pourtant, il semble essentiel de le (re) lire tant il fait écho au conflit qui oppose la Russie et l'Ukraine à ce jour. Ces bribes de vies rassemblées par l'auteur Igort sont glaçantes et bouleversantes. Cette page d'histoire sur l'ex-URSS permet de mieux comprendre ce qui se joue aujourd'hui et atteste de l'empreinte laissée par le régime soviétique.
A noter : un nouvel album-reportage est attendu fin 2022 sur la situation actuelle

Cryptide (Ruth Veevers)

note: 3Un jeu vraiment casse-tête ! Cindy - 30 juillet 2022

J'ai découvert Cryptide en jouant à 3 joueurs et j'avoue que cette première partie a été rude ! Déjà, il nous a fallu un certain temps et une explication en vidéo pour comprendre les règles. Ensuite, parce qu'il faut vraiment faire travailler ses méninges et ça, je ne mis attendais pas, en tout cas pas à ce point là puisqu'il est noté sur la boîte à partir de 10 ans (un peu jeune pour y jouer à mon avis).

J'avoue, on a fini par abandonner la partie et même avec nos 3 indices réunis, il nous a fallu quelques minutes pour trouver la solution (dommage d'ailleurs qu'il n'est écrit nul part la bonne réponse).

J'ai regretté que le thème ne soit pas assez poussé. En effet, nous sommes à la recherche du cryptide, mais ça aurait tout aussi bien être une vache, un trésor ou une petite mamie ! Rien ne fait penser au monstre dans les décors du plateau (très champêtres) ou avec les pions.

Sinon pour les points positifs : c'est un jeu original avec un matériel de qualité et esthétique. Je pense qu'il faut plusieurs parties pour bien comprendre et assimilées les subtilités et la logique du jeu.

Mysterium (Oleksandr Nevskiy)

note: 5Un gros coup de coeur pour ce jeu magnifique ! Cindy - 30 juillet 2022

Avec Mysterium, les joueurs se retrouvent plongés dans l'univers étrange d'un vieux manoir hanté. Un joueur interprétant le fantôme devra transmettre des visions sous forme de cartes aux joueurs mediums afin de faire découvrir les circonstances de sa mort (le meurtrier, le lieu et l'arme du crime).

Les illustrations sont tout simplement magnifiques et le matériel est de très bonne qualité (un gros coup de coeur pour le paravent et pour les cartes en double qui permettent une véritable confort de jeu pour le fantôme).

Comme tout bon jeu d'ambiance, la qualité du jeu dépendra énormément des joueurs et ici tout particulièrement du fantôme. Va t'il mettre du rythme dans le jeu afin d'éviter les longueurs, mettre du suspens dans ses réponses (1 coup pour non et 2 coups pour oui par exemple),... Pour encore plus d'ambiance, n'hésitez pas à mettre une musique de fond (une playlist est réalisée spécialement pour ce jeu) !

Pour conclure, Mysterium est un très bon jeu de coopération et d'enquête qui vous plongera dans une ambiance des plus mystérieuses...

Hilo (Eilif Svensson)

note: 4Très sympa ! Cindy - 29 juillet 2022

Hilo ou Skyjo, puisque ces deux jeux sont quasiment les mêmes (ce sont tous les 2 des variantes jeu Golf, tombé dans le domaine publique) est un jeu très sympa, pas très beau, mais auquel on pourrait jouer à chaque soirée jeux pour s'échauffer. Des règles simples à assimiler, une partie qui se joue très rapidement, un mécanisme original avec un peu de stratégie et de chance, ce jeu plaira à toute la famille !

Mysterium Park (Oleksander Nevskiy)

note: 4Bon mais pas autant que Mysterium Cindy - 29 juillet 2022

Avec Mysterium park, on retrouve le même univers étrange et fantomatique que dans Mysterium, mais ici le manoir est remplacé par une fête foraine hantée. Le principe du jeu reste le même et le matériel est toujours aussi beau et d'aussi bonne qualité.
Ce jeu est une version plus épurée et plus rapide que Mysterium, avec beaucoup moins de matériel à installer et à manipuler au cours de la partie. Mais moi j'adorais le matériel de Mysterium ! Je regrette la belle horloge, le magnifique paravent et les cartes en double qui permettaient au fantôme de pouvoir observer correctement ses cartes à l'endroit et sans laisser d'indices aux mediums ! Parce que oui, comment fait-on pour regarder les petits détails sur une carte posée sur la table dans le mauvais sens (pour le fantôme) et sans en plus se faire surprendre par les autres joueurs en train de la regarder avec trop d'insistance ? !

Just One (Bruno Sautter)

note: 4Très sympa... mais pas à 3 Cindy - 29 juillet 2022

Just one est un jeu d'ambiance coopératif très sympa.
Chaque joueur possède un chevalet en PVC (de bonne qualité) pour inscrire son indice afin de faire découvrir à un autre joueur un mot mystère. Attention, si un autre joueur a noté le même mot, celui-ci sera écarté. Il faudra donc éviter les mots trop évidents mais ne pas être non plus totalement à côté de la plaque, le but étant quand même de faire deviner le mot mystère !
J'ai trouvé ce jeu vraiment sympa. Les règles sont ultra-simples et la partie se joue en 20 minutes environ.
Par contre,j'ai testé Just One dans plusieurs configurations dont 3 joueurs, comme indiqué sur la boîte. Même si la règle s'adapte en permettant à chaque joueur de prendre 2 chevalets, l'ambiance a du mal à prendre. C'est typiquement le jeu où plus on est de fou, plus on rit !

Patchwork (Uwe Rosenberg)

note: 4Un jeu pour les mamies ? Pas du tout ! Cindy - 29 juillet 2022

Ah le patchwork ! Quel plaisir de récolter des petits bouts de tissus afin d'en faire une belle couverture ! Mais récolter les plus belles pièces de tissus coute de l'argent (ici des boutons) et prend du temps. Qui arrivera à faire la plus belle couverture avant la fin du temps imparti ?

Patchwork est un jeu qui se joue à 2. Chaque joueur doit, tour à tour, réaliser une action :
- soit avancer devant son adversaire et récolter autant de boutons que de case parcourue
-soit acheter une pièce de tissu avec ses boutons et avancer du nombre de case indiqué sur la pièce, cette fois-ci sans récolter de boutons.
Chaque pièce est unique, de forme et de taille différentes. Certaines pièces rapportent également des boutons. A la manière d'un tétris, les joueurs devront assembler sur leur plateau les pièces afin de couvrir le plus de zone possible. En effet, le joueur qui réussit à faire en premier une couverture sans trou assez grande remportent des boutons supplémentaires et à la fin de la partie, chaque case vide du plateau donne des boutons de pénalités. Le gagnant est celui qui a le plus de boutons en fin de partie.

Malgré son thème désuet, ce jeu est un véritable jeu de stratégie où tous les coups sont permis : récupérer une pièce qui serait utile à son adversaire uniquement pour le contrer, avancer le plus vite possible sur le plateau du temps afin de "jouer la montre",... Le jeu est parfaitement immersif et cultive également un véritable univers et une esthétique que je trouve personnellement sympathique et parfaitement adaptée au thème.

Blue bayou (Justin Chon)

note: 4Welcome to americaAnonyme - 28 juillet 2022

Le cinéma indépendant américain prend souvent le pouls d'une société en proie à des questions sociales complexes. A la fois acteur et réalisateur, Justin Chon s'empare ici de la question migratoire sous un angle moins connu. En effet, ce drame familial qu'est Blue Bayou révèle le sort des enfants adoptés avant les années 2000 et expulsés de l'Amérique une fois adultes à cause d'un vide juridique.
Poignant et révoltant, il est difficile de rester insensible face à ce bijou d'émotions (oui, la corde émotionnelle est exploitée à souhait... certains le regretteront peut-être). Porté par un duo d'acteurs complices, ce film bénéficie aussi d'une très belle mise en scène et photographie offrant des séquences particulièrement réussies.

Nos étoiles contraires (John Green)

note: 5Très émouvant LINDA - 27 juillet 2022

« Tu m'as offert une éternité dans un nombres de jours limités et j'en suis heureuse »

" On rit, on pleure et on en redemande . »

Une histoire d'amour magnifique qui fait concurrence a Roméo et Juliette.

«Je m'appelle Hazel. Augustur Waters était le grand amour maudit de ma vie... »

Installez-vous confortablement, prenez un petit thé, une boîte de mouchoir et préparez-vous pour une nuit blanche car une fois commencé vous ne voudrez plus le lâcher, si triste soit la fin.

Viendra le temps du feu (Wendy Delorme)

note: 5Flippant, politique, intime et étourdissantAnonyme - 26 juillet 2022

Wendy Delorme est universitaire, performeuse, activiste féministe queer, écrivaine. Dans ce nouveau roman, cinq figures s’articulent : Ève, Louise, Rosa, Raphaël, Grâce. Par leurs regards et leurs luttes se déploie un flamboyant roman qui se tisse de part et d’autre du fleuve où tout s’est joué et où tout reste à faire. Par des jeux de miroir, nous rencontrons celles et ceux dont la société attend qu’ils procréent pour le bien de tous, pour "contribuer" afin que l’espèce ne s’éteigne pas, et celles qui ont déjà tenté de refuser cette domination du patriarcat... Alors on pense un peu à Orwell, Atwood ou Bradbury, forcément, mais Wendy Delorme pose ses propres marques en s’attachant particulièrement à la figure humaine, ce qu’il en reste, ce qu’elle deviendra.

Nothing in the Larder (Black Roots)

note: 5Il restera cette référence RootsAnonyme - 23 juillet 2022

Les Black Roots font partie de ces nombreux groupes de reggae qu’on peut qualifier de sous-cotés tant leur niveau de notoriété et de reconnaissance du grand public ne reflète en rien la qualité de leurs productions. Fondé en 1979 à Bristol, ils ont depuis toujours délivré un reggae roots aux textes conscients, sur les dizaines d’albums qu’ils ont sortis. Voici une ligne de plus à leur discographie aussi longue que qualitative ! Dès le 1er titre, vous êtes sur la bonne voie... "Nothing In The Larder" est une véritable bombe musicale comme il y a longtemps que nous n’en avons pas eue au rayon Reggae !

Strange effect (Howlin' Jaws)

note: 5On retourne en 1955 !Anonyme - 23 juillet 2022

Howlin’jaws pratique un rock teinté rockabilly, de blues, de rock garage, avec un son monstrueux. Les compositions, elles, nous délivrent instantanément un message clair et net : le rock n’est pas mort, il s’était juste assoupi ! Les trois musiciens (Djivan, Lucas et Baptiste) tournent depuis une dizaine d’années, temps nécessaire pour écrire, donner des concerts, faire la fête, faire des rencontres, fédérer un public, faire plus de concerts, plus de fêtes, peaufiner des compos, refaire des concerts, refaire la fête, enregistrer un album pour re-refaire des concerts. Et la fête... Et cet album hyper efficace, se situe quelque part entre le blues américain, le rockabilly dont on entend encore quelques petites touches absolument adorables, la pop anglaise tendance Beatles, ou tantôt penchant vers les Rolling Stones, et aussi le rock garage. Bref, que du bon rock !

Serre moi fort (Mathieu Amalric)

note: 5Si loin... Si proche... benjamin. - 23 juillet 2022

Qu'est-ce qui pousse cette maman à partir un beau matin ? À quitter son mari et ses 2 enfants sans se retourner, et sans plus donner aucune nouvelle ? Elle garde pourtant un lien si fort avec eux, les convoquant sans cesse à sa mémoire... Où est-elle donc partie, si seule, alors que sa famille poursuit sa vie, sans elle... ? Leurs existences semblent condamnées à devoir ne plus se croiser, mais restent connectées par d'incessants échos, des évocations, des projections... Parviendra-t-elle à les rejoindre ? Les retrouvera-t-elle ? La réponse réside peut-être dans ces polaroids qu'elle manipule tel un jeu de Memory lors de la scène d'ouverture...
Je vous invite à le découvrir par vous-même en suivant ce jeu de piste de toute beauté concocté par Mathieu Amalric. Son film est un bijou d'émotions fortes.
Vous pensiez Julianne Moore unique ? Non, il y a l'intensité de jeu de Vicky Krieps dans "Serre-moi fort". Elle y est bouleversante.

Goat Girl (Goat Girl)

note: 4De la musique sauvage et effrontée ! benjamin. - 23 juillet 2022

Sans aller jusqu’à prétendre qu’il va changer la face du monde, voici un album vraiment réjouissant. Dans la pure tradition garage-punk (2 guitares, basse/batterie) le quatuor féminin enchaîne les titres courts : 14 morceaux en 40 minutes entrecoupés d’interludes bricolés. Le son est sale, volontairement bruitiste, la posture pleine de morgue et de second degré, l’atmosphère chargée de violence qui ne demande qu’à s’exprimer. Tout ici suinte la colère rentrée : des feulements menaçants de Lottie « Clottie » Cream -dont la voix mi-plaintive mi-détachée n’est pas sans rappeler la pionnière Courtney Love- aux soudaines déflagrations sonores qui émaillent des chansons bien écrites. Toutes guitares dehors, ces filles de PJ Harvey et cousines londoniennes de Courtney Barnett (dont vous trouverez également les albums dans nos collections) vous proposent un superbe album à la fois déglingué et élégant ; en un mot : rock.

Le château dans le ciel (Hayao Miyazaki)

note: 5Une réussite des Studios Ghibli ! Laureen - 20 juillet 2022

Du grand Miyazaki ! On y retrouve bien ce qui fait le succès des Studios Ghibli : une histoire fantastique, des personnages forts et attachants, une thématique qui nous montre que la nature reprend toujours le pas sur la cupidité de l’homme qui a tendance à la détruire, une bande son qui enchante les oreilles… Ce que j’aime aussi chez Miyazaki, c’est que ses personnages ne tombent pas dans le manichéisme, ils ne sont ni tout blanc, ni tout noir (excepté l’antagoniste principal, qui est d’une grande noirceur). J’ai beaucoup apprécié les pirates de l’air, qui nous apparaissent en premier lieu comme des antagonistes pour finalement devenir des personnages très attachants !

March comes in like a lion n° 1 (Chika Umino)

note: 5Un titre très doux, mais avec des thèmes forts ! Laureen - 20 juillet 2022

J’adore ! ♥
Un gros coup de cœur pour ce manga, il s’en dégage une atmosphère très douce et en même temps… On voit bien que la vie n’est pas toute rose pour Rei, ce prodige du Shogi (jeu traditionnel japonais). Il vit seul suite à un drame qui a emporté sa famille, et, son statut de joueur professionnel n’aidant pas, il a peu d’amis et est assez solitaire, au point qu’il se sente mal à l’aise au lycée. Il fait heureusement la rencontre de trois sœurs qui vont le sortir peu à peu de la solitude qui l’habite.
Le manga aborde plusieurs thématiques propres à l’adolescence (dont des thématiques fortes comme la solitude, le harcèlement, ...), le tout avec des graphismes soignés.

Everless n° 1 (Sara Holland)

note: 5J'adore ♥ Laureen - 20 juillet 2022

Gros coup de coeur ! L'autrice a créé un univers riche, où on ne paye pas avec de l'argent mais avec du "temps" ce qui fait que les plus riches (et ce sont souvent les plus vils) vivent plus longtemps (presque 200 ans) alors que les plus pauvres n'ont pas cette chance et meurent très jeunes...
Le royaume d'Everless est divisé en deux grandes familles : celle de la Reine ; et celle des Gerling, qui vivent à Everless, la cité dont il est question et où se passe l'action. Notre héroïne, Julie, vit avec son père dans une pauvre chaumière, et ils peinent à survivre, son père puisant dans ses réserves de temps pour payer le loyer... Mais il existe une solution : on raconte qu'à Everless, le métier de servante est très bien payé. Même si son père la défend d'y aller, Julie souhaite y retourner. Oui "retourner" parce qu'elle y a vécu dans son enfance et en a été chassée. Mais tout ça remonte à 10 ans, qui va la reconnaître à Everless ? (un peu naïve, la Julie)

Le personnage de Julie est très intéressant, elle pointe souvent du doigt les défauts de cette société (je la comprends parfaitement lorsqu'elle s'offusque parce qu'on gaspille le temps des pauvres gens pour alimenter un brasier qui brûle éternellement...), c'est un personnage empli de justice et de rancoeur également. Mais sa haine envers Everless n'éclipse pas ses sentiments pour Roan, le fils cadet de la famille Gerling, avec qui elle jouait beaucoup étant enfant et qu'elle aime en secret depuis tout ce temps. Si seulement Liam, le frère aîné, ne l'avait pas chassée d'Everless... Mais celui-ci semble en savoir plus qu'il n'y paraît (c'est toujours comme ça avec les personnages qui semblent antipathiques et mystérieux... c'est bien pour ça que j'aime bien ce genre de personnage).
L'intrigue est très intéressante et prenante, on se demande bien comment cela va se terminer, s'il y a un moyen de détruire ce système de temps et si le fait que Julie puisse arrêter momentanément et aléatoirement le temps a une signification.

On devine quelques éléments de l'intrigue, mais l'autrice est quand même parvenue à me surprendre, surtout vers la fin "noooon elle n'a pas fait ça ?" et j'aime être surprise (la plupart du temps).

Un drôle de père n° 1 (Yumi Unita)

note: 5Très touchant Laureen - 20 juillet 2022

C'est un manga très touchant, on se prend d'affection pour ce drôle de duo formé par Rin et Daikichi.
Lors de l'enterrement de son grand-père, Daikichi apprend que ce dernier a eu une fille de 6 ans, ce qui choque toute la famille (et bien sûr, la mère est introuvable - on ne sait même pas qui elle est). Tant et si bien que ces derniers refusent de s'occuper de la petite, cherchant des excuses ou des motifs peu convaincants. Ce qui énerve Daikichi, qui se met à la place de la petite Rin - qui entend tout : ni une, ni deux, il décide de la prendre en charge. C'est ainsi que va débuter l'histoire de ce "drôle de père"; qui va apprendre que ce n'est pas aussi facile que ça de s'occuper d'un enfant...

L'auteure reste réaliste dans ce qu'elle nous dépeint, la vie de père célibataire n'est pas de tout repos et Daikichi va devoir faire des concessions. Il n'hésite pas à changer de service dans sa boite (il avait une très bonne place) pour faire moins d'heures supplémentaires, il se soucie de l'éducation de Rin et son bien-être (au lieu de s'énerver quand elle fait pipi au lit, il essaie de comprendre pourquoi, etc.). Et Rin est plus ouverte qu'au début, elle sourit plus facilement et s'est rapidement attachée à Daikichi (celui-ci ressemblerait énormément à son grand-père - au père de Rin donc). C'est très touchant de voir cette relation de confiance s'instaurer entre ces deux-là,
Ça m'a rappelé un peu la relation de Kazuma et Kyô dans Fruits Basket : personne ne veut prendre Kyô en charge à la mort de sa mère, sauf Kazuma, qui ne veut pas que cet enfant souffre de l'isolement. Ici, c'est un peu ça, mais en plus détaillé.

Moon (Cyrille Pomès)

note: 5Hors saisonAnonyme - 18 juillet 2022

Cyrille Pomès nous plonge au cœur d'une station balnéaire à la fin de la saison estivale, doucement vidée de ses touristes... L'ennui, la solitude, l'isolement guettent les ados du quartier. Vissés à leurs écrans, cette échappatoire virtuelle semble compromise lorsqu'une panne générale les prive de réseau. Comment réinventer le quotidien sans écran ? Je me suis régalée à suivre cette bande d'ados, attachants et drôles ! L'album indispensable de l'été !

Une vie démente (Ann Sirot)

note: 5The Mother benjamin. - 18 juillet 2022

Bruxelles. Suzanne, septuagénaire vive et indépendante, dirige avec passion un centre d'art contemporain. Son fils Alex -et sa compagne Noémie- s'étonnent en constatant chez elle certains signes -avant coureurs d'une maladie dégénérative déjà à l’œuvre, et qui va s'amplifier... Du diagnostic à l'acceptation, nous allons suivre cette tranche de vie étape par étape à leurs côtés, selon leur point de vue, en découvrir les impacts au quotidien sous la forme d'une chronique simple et sobre au ton résolument tragi-comique.
Aucun pathos ici, aucune lourdeur (bien au contraire). C'est de la pertinence des situations décrites, du jeu merveilleux de naturel des acteurs (Jo Deseure impressionne dans le rôle de Suzanne) et de toute l'empathie du regard porté que nait l'émotion, forte et juste. Notons aussi quelques discrètes idées mettant en lumière un joli sens de la mise en scène, tout en rimes : ces notes colorées parsemées ici et là (costumes et décors assortis) comme pour manifester l'impression d'irréalité des situations vécues, ces plans récurrents sur une œuvre d'art faisant écho à l'état d'esprit de Suzanne autant qu'à son amour inconditionnel pour l'expression artistique (qui perdurera !), et puis l'intervention toute en finesse de la musique de Nils Frahm et de French 79 venant souligner magnifiquement 2 scènes clés ...et faire couler quelques larmes libératrices.

Old Henry (Ponciroli, Potsy (Réalisateur))

note: 4Un néo-western de qualitéAnonyme - 16 juillet 2022

Ce néo-western coche toutes les cases du genre et même si le scénario semble vu et revu, la réalisation est très efficace. Comme quoi, la simplicité a parfois du bon. Le twist final sur l'identité du personnage principal est savoureux ! Une très bonne surprise !

Ma fille voulait mettre son doigt dans le nez des autres (Maxime Gillio)

note: 5Coup de coeur Cindy - 16 juillet 2022

Un coup de cœur pour ce livre tout simplement :
-parce que c'est bien écrit
-parce que c'est touchant
-parce que l'histoire m'a souvent fait sourire malgré le sujet difficile
-parce que l'auteur a su nous parler de sa relation avec sa fille avec pudeur

Un livre à découvrir pour comprendre plus facilement ce qu'est le quotidien avec une personne autiste.

Demi-frère (Kenneth Oppel)

note: 5Coup de coeur Cindy - 16 juillet 2022

Ce livre parle de l’amitié entre un bébé chimpanzé et son "grand frère" Ben, 13 ans, dans les années 70. En effet, pour les besoins de la recherche scientifique, Zan le chimpanzé est élevé dans la famille de Ben comme un véritable bébé humain dans l'espoir de lui enseigner la langue des signes. On voit alors la relation forte entre les deux frères évoluer sur plusieurs années. Mais que ce passe t-il lorsque l'expérience ne donne plus les résultats escomptés ?... Un roman émouvant.

D'un trait de fusain (Cathy Ytak)

note: 5Coup de coeur Cindy - 16 juillet 2022

Un livre fort et poignant. J'ai vraiment été transporté avec cette histoire dans les années 90, tout y est : les expressions, le flipper, les cassettes audio, le téléphone fixe, les lettres et cartes postales qu’on envoie aux copain, et surtout il y a la découverte du sida, le « cancer des homosexuel » comme on le pensait à l'époque... J'ai été assez surprise par le tabou, les non-dits et les fausses informations qui circulaient sur cette maladie. J'ai vraiment été touchée par l'histoire de cette bande de jeunes, attachants et insouciants et qui sont heurtés de plein fouet par cette maladie. Chacun réagit à sa manière et évolue différemment. Ce livre est un beau portrait de l’époque.

Après la vague (Orianne Charpentier)

note: 5Coup de coeur Cindy - 16 juillet 2022

Un livre touchant et sensible autour d’un thème qui ne peut qu’émouvoir. Sa pagination est parfaite pour les petits lecteurs.

If words were flowers (Curtis Harding)

note: 5« Le nouveau Stevie Wonder » ! Pierre - 15 juillet 2022

Le charme opère instantanément, les volutes musicales vous transportent dans un temps suspendu... Ce n'est pas pour rien que la presse américaine le surnomme « le nouveau Stevie Wonder ». Curtis Harding a créé sa propre synthèse de soul, de rock, de blues, de gospel, de psychédélisme et de R'n'B. Un nouvel opus flamboyant qui regarde en avant, sans trahir ses racines soul. Superbe !

Le veilleur des brumes n° 1 (Robert Kondo)

note: 5Aventures, suspens et frissons... Bérengère - 15 juillet 2022

J’ai toujours entendu dire que « Le veilleur des brumes » était une petite pépite, et en effet, c’est bien le cas ! Les illustrations sont très douces et vaporeuses, elles rentrent bien dans le cadre de l’histoire justement. Nous sommes à Val-de-l’Aube, une petite bourgade qui a survécu aux ravages des brumes, ce brouillard noir qui sème la mort sur son passage. Le seul moyen de protéger les habitants : le barrage, où un moulin géré par le veilleur des brumes, est chargé de repousser ces vagues mortelles qui assaillent de temps en temps le village. Et c’est donc le rôle de Pierre : un petit cochon orphelin, qui alterne sa vie difficile d’écolier et son devoir de veilleur des brumes, transmis par son père. Malheureusement pour lui, les vagues vont devenir un jour très bizarres et il va se retrouver alors emporté avec deux de ses camarades de l’autre côté du barrage… Une très bonne bd jeunesse qui se lit rapidement et qui nous emporte dans une histoire bien ficelée où peur, suspens, aventures et émotions sont au rendez-vous !

Witch and God n° 1
Ella la promise (Liv Stone)

note: 5Une rivalité dieux-sorcières Laureen - 14 juillet 2022

Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu (d'une traite) un aussi bon livre d'urban fantasy ! C'est le terme "Witch" dans le titre qui m'a d'abord attirée (ha ha oui j'adore les sorcières :)), puis le résumé a achevé de me convaincre.
La rivalité entre les sorcières et les dieux est au coeur de ce récit, et le seul moyen d'instaurer la paix entre ces deux groupes est de les unir par le mariage. C'est ainsi qu'Ella, notre héroïne, va se retrouver fiancée au dieu Deimos, dieu de la Terreur...
J'ai beaucoup aimé ce roman, et j'ai surtout adoré les personnages. J'ai beaucoup de mal à trouver un bon livre urban fantasy ces derniers temps, souvent parce que la romance va trop vite et parce que je n'accroche pas au caractère du personnage masculin (qui est souvent trop sûr de lui, trop ténébreux, … et je déteste quand ils font du forcing, ce qui n'est pas du tout le cas ici). Dans "Witch and God", la romance s'installe doucement, Deimos est très respectueux des choix de sa femme et ne la force en rien (et qu'est-ce que ça fait du bien ! Pas de baiser forcé, pas de vulgarité...). du coup, j'ai bien apprécié ce petit couple : ils apprennent à se connaître, ils se cherchent un peu... Ella m'a d'ailleurs bien fait rire quand elle essaye de se rendre insupportable aux yeux de Deimos (en prenant exprès beaucoup de temps dans la salle de bain, en mettant des plantes partout...). Ella, c'est le genre d'héroïne que j'apprécie. le fait d'être née sans pouvoirs parmi une communauté de sorcières lui a apporté beaucoup de solitude, mais elle ne s'est jamais laissée abattre. Dotée d'une personnalité plutôt forte et indépendante, elle est fidèle envers ses proches et ne se laisse pas marcher sur les pieds.
J'ai aussi apprécié la plume de l'autrice, le livre se lit très bien et on sent qu'elle est bien documentée sur la mythologie.

The Rising of the Shield Hero n° 1 (Yusagi Aneko)

note: 4Et si votre seule arme dans un monde fantasy était un bouclier ? Laureen - 14 juillet 2022

Un bon shonen isekai où le héros, Naofumi, est projeté dans un monde fantasy dans lequel il incarne un des quatre héros élus : il est le héros au bouclier. Sauf qu'un bouclier, ça ne va pas l'aider à grand chose dans un combat, à part se défendre...
Dès le début, le héros tombe dans un piège et tout le monde est à sa poursuite. Se sentant trahi, il va avoir du mal à accorder de nouveau sa confiance... Mais pour avancer, il va devoir trouver des alliés fiables ; et trouver comment exploiter son bouclier s'il veut s'en sortir dans ce monde. Une bonne découverte, j'aime beaucoup le personnage principal (contrairement aux 3 autres héros réincarnés, qui n'ont aucune jugeote et que j'ai toujours envie de secouer...). Et j'adore le personnage de Raphtalia, qu'on découvre par la suite. J'apprécie aussi l'armurier, un personnage très secondaire. Je trouve qu'il y a un beau travail au niveau des personnages, c'est ce qui en fait un isekai original pour ma part.
Au début, je me disais "Encore un light novel isekai adapté en manga *sigh*" mais finalement j'ai beaucoup aimé ma lecture ^^

Blue period n° 1 (Tsubasa Yamaguchi)

note: 5L'art, ce n'est pas inaccessible Laureen - 14 juillet 2022

Coup de coeur pour ce manga que j'ai découvert l'année dernière ! (Il est aussi disponible sur la médiathèque numérique)
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce manga sur le thème de l'art ne parlera pas qu'aux amateurs de dessin. Notre personnage principal, Yatora, essaie de se fondre dans la masse : il a de bonnes notes parce qu'il veut faire comme tout le monde et intégrer une université ; il est un peu rebelle sur les bords avec sa bande de potes et personne ne vient l'ennuyer… Mais justement, est-ce que ce train-train quotidien lui convient, n'est-ce pas plutôt ça, l'ennui ? Un jour, lors d'un cours d'art plastique, il va devoir peindre un paysage. N'ayant jamais vraiment dessiné, il va se surprendre à ressentir pas mal d'émotions lorsqu'il va donner vie à ce qu'il a en tête. de nouvelles possibilités vont alors s'ouvrir à lui...

J'ai adoré les personnages, surtout Yatora. On s'identifie facilement à lui, on comprend très bien son enthousiasme face à sa nouvelle passion pour l'art. Que l'on aime dessiner ou non, on prendra plaisir à suivre son parcours. On a hâte de voir son évolution, et sa motivation ne peut que nous encourager.

J'ai aussi beaucoup apprécié les messages véhiculés par ce manga. Yatora ne connait rien au dessin et pourtant, il va beaucoup travailler et s'améliorer. Et ce n'est qu'à force de travail que l'on s'améliore, c'est un message que j'essaie toujours de faire passer lorsque j'entends quelqu'un dire « je ne sais pas dessiner » ^^

Les dessins sont magnifiques, et ces illustrations couleurs... ♥ J'aime beaucoup le style de la mangaka, c'est une artiste que je vais suivre !

Mint Na Bokura n° 1 (Wataru Yoshizumi)

note: 5Un bon petit shôjo terminé en 6 tomes Laureen - 13 juillet 2022

Mint Na Bokura est un shôjo de type « school-life » assez classique, sa particularité résidant dans le fait que l’on suive deux personnages principaux, un frère et sa sœur jumelle. Si on met beaucoup en avant Noeru dans le premier tome, on ne va pas pour autant oublier Maria, dont je trouve le personnage intéressant dans son évolution, qui sera plus présente par la suite.
J’aime beaucoup le travail Wataru Yoshizumi, tant au niveau du scénario que du style graphique. On perçoit bien l’évolution de ses personnages, c’est ce qui me plait dans ses mangas.

Pandora hearts n° 1 (Jun Mochizuki)

note: 5J'adore ♥ Laureen - 13 juillet 2022

Avant tout, c’est la beauté du trait de crayon de Jun Mochizuki qui m’a séduite. Elle reprend dans Pandora Hearts le conte d’Alice au Pays des Merveilles, dans un univers plus sombre et gothique. Si tout tourne autour de la mémoire perdue d’Alice, c’est Oz, le personnage principal, qui est entouré de la plus grande part de mystères : quel rôle a-t-il à jouer dans tout ça, pourquoi sa simple existence est une menace ? Quel rapport avec son passé ? J’ai pleuré, j’ai ri, j’ai souri, j’ai tapé du pieds en lisant ce manga. Tout un panel d’émotions qui en font un coup de cœur, je me suis tellement attachée à ces personnages et à cette œuvre…

La maison du soleil n° 1 (Taamo)

note: 5Une maison du soleil accueillante ! Laureen - 13 juillet 2022

J'ai eu un énorme coup de cœur pour ce manga. La mangaka sait où elle va, elle sait ce qu'elle veut nous transmettre, et elle le fait très bien. Le tout avec un joli coup de crayon ! Elle a su concilier la romance avec l’aspect familial alors que c’est un pari un peu risqué car il est difficile de ne pas tomber dans la facilité lorsque deux personnages vivent ensemble dans un shôjo. Les personnages ne tombent pas dans le cliché du « gentil » ou du « méchant », ils font de belles choses comme ils peuvent faire des erreurs. Ils font preuve de gentillesse comme ils peuvent faire preuve d'égoïsme.
Les messages que le manga véhicule sont destinés à tout un chacun.

Dahliya, artisanne magicienne n° 1 (Hisaya Amagishi)

note: 5Un isekai au féminin ! Laureen - 13 juillet 2022

Pour une fois, nous avons affaire à un manga « isekai » (manga dans lequel le personnage principal se retrouve transporté ou réincarné dans un autre monde) avec une héroïne, ça change (on retrouve plus souvent ce cas de figure dans les webtoons) !
J'ai adoré ce premier tome qui pose bien les bases de cet univers. Les personnages sont bien travaillés, la magie est présente (je plains ces pauvres slimes victimes des expériences de Dahliya), il y a de l'humour et des intrigues qui apparaissent au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire. Tout ce que j'aime !
On s'attache grandement au personnage de Dahliya et son évolution dans ce tome 1 est fulgurante, la suite promet d'être très intéressante (surtout avec l'arrivée d'un certain personnage) !
C'est un coup de coeur pour moi, j'ai hâte de lire la suite ^^

Les brigades immunitaires n° 1 (Akane Shimizu)

note: 5Nos cellules entrent en action :) Laureen - 11 juillet 2022

C'est un manga très original, on va suivre les aventures de... cellules ! Nos globules rouges et blancs, lymphocytes, etc. sont personnifiés et on assiste à leur lutte contre les microbes et bactéries. On apprend tout en lisant, on découvre les noms des cellules, leurs fonctions et le fonctionnement de certaines parties du corps humain. En plus j'adore les personnages, on s'y attache rapidement (même les méchants parfois... ^^') !

(Manga disponible sur la médiathèque numérique)

Monsieur le prof (Monsieur le Prof)

note: 5Un livre éthique et responsable Laureen - 11 juillet 2022

Du grand "Monsieur le prof" ! Si vous suivez cette personne sur les réseaux sociaux, son livre est à l'image du personnage.
On y retrouve un humour de prof sous la forme d'un agenda, c'est coloré et très vivant. J'aime beaucoup l'humour qu'on y trouve (toujours dans cette optique d'être #éthiqueetresponsable :D), mais attention à ceux qui n'aiment pas le second degré :)

La trilogie des Gemmes n° 1
Rouge rubis (Kerstin Gier)

note: 5J'adore ! Laureen - 11 juillet 2022

Un vrai petit bijou ! (:D) On va suivre l’histoire de Gwen qui se découvre un pouvoir incroyable : celui de pouvoir voyager dans le temps. C’était sa cousine qui devait hériter de ce pouvoir, mais sa famille s’est trompée : Gwen n’y était ainsi pas préparée.
Gwen est la narratrice de cette histoire (excepté pour les prologue/épilogue) et je trouve que son point de vue est bien exprimé (ni trop ni pas assez), avec une bonne dose d'humour. Parce que oui, j'ai bien rigolé en lisant ce livre, j'ai bien aimé l'ironie que l'on pouvait y trouver. C’est un livre que je vous conseille si vous aimez le surnaturel, les voyages dans le temps et la romance.

La passe-miroir n° 1
Les fiancés de l'hiver (Christelle Dabos)

note: 5Une bonne histoire fantasy à la française ! Laureen - 11 juillet 2022

Cet univers, je l'ai aimé dès les premières lignes : les descriptions de Christelle Dabos nous transportent et nous font vivre à travers son récit. J'ai vraiment aimé découvrir la Citacielle, et j'ai retrouvé cette poésie qui me plaît tant dans les romans ! Une fois, je me sentais comme devant un film des Studios Ghibli et de Miyazaki, une autre fois, j'étais comme en train de lire de la poésie March'Ombre... Pas une seule fois je ne me suis ennuyée. L’alchimie entre Ophélie et ce rustre de Thorn est un délice, et tous les personnages sont hauts en couleur !

No home (Yaa Gyasi)

note: 5Coup de coeur Cindy - 9 juillet 2022

Un voyage époustouflant dans trois siècles d’histoire du peuple africain à travers 2 familles issues de la même ancêtre. Effia et Esi sont nées de la même mère... mais auront un destin radicalement différent : alors qu'Effia sera mariée à un homme blanc et aura une vie "privilégiée", Esi sera vendue comme esclave pour travailler dans les champs de coton en Amérique. Ce livre nous plonge dans l'histoire tragique du peuple africain aux travers des 7 générations qui suivront les deux soeurs.
Un roman ambitieux pour un résultat à la hauteur.

Toute la beauté du monde n'a pas disparu (Danielle Younge-Ullman)

note: 5Coup de coeur Cindy - 9 juillet 2022

Un livre qui montre les points positifs dans chaque situation, même les plus difficiles.
Drôle, ironique, percutant et surtout touchant, ce livre ne vous laissera pas indifférent.

Age tendre (Clémentine Beauvais)

note: 5Vintage ! Cindy - 9 juillet 2022

Une histoire et une forme choisie très originales puisque Clémentine Beauvais a écrit son livre comme un rapport de stage. Au début très formel, le style devient plus chaleureux au fur et à mesure que Valentin s'attache aux lieux et aux personnes rencontrées. Le rapport de stage se transforme petit à petit en journal intime. Les notes ajoutées à posteriori par Valentin ajoute beaucoup de chaleur au texte de base. Bien documenté, le livre nous plonge vraiment dans l'univers des années 60-70 et des chanteurs yé-yé (je n’écouterai plus jamais Françoise Hardi sans penser à ce livre ! ). Drôle et émouvant, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre. De plus, l’histoire se passe dans le Nord-Pas de Calais !