Totalement absurde et décalée, cette comédie est adaptée du grand succès BD de Fab Caro. Extrêmement fidèle à l'œuvre, parfois allant jusqu'au copié-collé, le film restitué tout l'humour et l'esprit de Fab Caro. Un véritable petit moment de plaisir débile !

Liberati nous narre l'histoire d'un vieil écrivain désabusé missionné pour la réalisation d'une série sur un épisode marquant du début de carrière des Stones, quand Brian Jones était encore de ce monde, avec en parallèle sa relation passionnée et quasi incestueuse avec sa jeune et licencieuse belle-fille Esther. L'écriture de Liberati demeure intacte, fluide, peut-être un peu surannée mais parfois très moderne. Il y a un petit air de déjà-vu, mais ça reste plaisant.

Roman très attendu de cette rentrée littéraire 2022, j'ai tenté de lire "Cher connard". J'ai vraiment aimé la trilogie Vernon Subutex mais Cher connard, pas vraiment. Il m'est souvent tombé des mains. La forme épistolaire y a fait beaucoup, on s'y perd. Beaucoup de thèmes sont abordés, c'est incontestablement un roman bien ancré dans l'époque et tout n'est pas à jeter, je pense à certaines punchlines biens mises, mais bon, pour moi, ça ne suffit pas.

Fabrice Eboué nous livre une comédie satirique bien goutue qui peut plaire aussi bien à un boucher qu'à un vegan pratiquant l'autodérision. Un vrai délice !!

Laurent Lafitte nous régale avec cette comédie drôle et déjantée servie par une distribution bien sympathique. Vincent Macaigne y est excellent !!

Basée sur une idée originale, ce petit film d'action tinté d'un peu d'humour décalé sera parfait pour une soirée en famille quand le temps n'est pas de la partie.

Adapté du roman de Franck Herbert ce premier volet de Dune est une réussite tant scénaristique que visuelle et plus éclairé que l'adaptation de David Lynch de 1984. On attend la suite.

Des aristocrates libertins se font expulser de la cour par Louis XVI à cause de leurs mœurs et en profitent pour s'adonner à leurs plaisirs obscènes dans l'obscurité d'un bois. On aura donc assez vite compris le choix du titre. Il s'agit alors bien d'un film centré sur une recherche esthétique qui plaira sans doute à un certain public mais que j'ai trouvé fort ennuyeux.

Drôle d'objet qu'est ce Saccharose. On y trouve deux histoires assez "hachées" et quelques réflexions liées à des films des années 90. Agréablement surpris par la plume vive et les références très contrastées et disparates, on regrette assez rapidement une baisse de rythme qui se prolonge et se ratatine dans une sorte de non sens narratif. Dommage!

Prendre pour personnage principal de sa BD Michel Fourniret n'est pas chose simple c'est certain, d'autant plus si on veut mettre au jour sa relation morbide avec Monique Olivier. L'ensemble n'est pas trop mal mais certaines mises en scène sont parfois très alambiquées. Le dossier final est lui plutôt bien fait mais ne crédibilise pas pour autant un récit très subjectif et très orienté.

Comment vivre l'abstinence dans une société hypersexualisée ? Est-on un looser fini si on ne pratique pas au minimum 3.5 fois par semaine le coït comme la moyenne déclarée des français ? En donnant la parole à des personnes abstinentes comme elle l'est elle-même, Emmanuelle Richard va plus loin que décrire des situations personnelles, elle pointe du doigt cette injonction sociale à l'amour et au sexe si normée, si marketée que ça en est ridicule.

Tesson a incontestablement l'art et les mots simples pour nous transporter dans ses aventures et ses pensées. Et quel bel hommage il rend à ce majestueux animal qu'est la panthère des neiges, aussi sauvage que furtive. L'un de ses meilleurs livres.

En écho au livre Happycratie d'Edgar Cabanas et Eva Illouz, Julia De Funès, en vraie philosophe aguerrie, fait la démonstration des contradictions et absurdités inhérentes aux méthodes de développement personnel. Un essai qui met un bon coup de pied dans les fesses du très lucratif "marché du bonheur" qui, en voulant faire prendre des vessies pour des lanternes à nous autres narcisses, nous détourne finalement de nous-même.

Un documentaire très intelligent qui interroge notre rapport au temps, historiquement et économiquement construit. Mais à quoi somme-nous prêts pour sacrifier ce qui est notre ressource la plus précieuse, le temps?

« This is a true story »
Fidèle à l'esprit du film éponyme des frères Cohen, cette première saison de Fargo est une réussite incontestable. Ce thriller palpitant oscille entre scènes de violence et situations cocasses. C'est bien noir sans en faire trop, c'est ce qui explique peut-être que cette série se démarque tant des autres. Culte!

Même si cette BD s'inscrit dans de la SF d'anticipation, l'histoire peu sembler plutôt alambiquée! Une société qui n'arrive plus à stocker ses données numériques et qui se voit contrainte d'en supprimer (où sont passées les clés USB?) et un robot domestique qui fait de la PMA et s'avère même être une puéricultrice et un survivaliste hors pair... mais voilà, les dessins sont beaux et valorisés par des cadrages habiles ce qui donne une réelle dimension poétique à l'ensemble.

Ce grand classique de la littérature SF française a d'actuel son interrogation des dépendances technologiques et énergétiques de nos sociétés qui les rendent fragiles à toute crise. René Barjavel a beaucoup écrit sur l'effondrement de la civilisation, l'apocalypse et ce roman constitue l'une de ses meilleures œuvres sur cette thématique. D'un style simple et fluide, il se lit d'une traite. Incontournable.

Ce grand classique de la littérature SF française a d'actuel son interrogation des dépendances technologiques et énergétiques de nos sociétés qui les rendent fragiles à toute crise. René Barjavel a beaucoup écrit sur l'effondrement de la civilisation, l'apocalypse et ce roman constitue l'une de ses meilleures œuvres sur cette thématique. D'un style simple et fluide, il se lit d'une traite. Incontournable.

Le grand penseur et humaniste suisse présente dans ce livre son analyse des inégalités mondiales à travers un discours imaginé avec sa petite fille. Faisant le constat d'une évolution économique et historique favorable à une minorité d'êtres humains, il démontre la cruauté d'un système planétaire qui laisse chaque jour mourir de faim, de maladies et à cause de conflits, des enfants, des femmes et des hommes par milliers ; il peut largement en témoigner puisqu'il a été rapporteur spécial auprès de l’ O.N.U. sur la question du droit à l’alimentation dans le monde. Et son message est clair, rien, absolument rien ne peut justifier cela.

« Arnaud ne s'est pas sacrifié, il a fait son devoir » affirme Nicolle Beltrame, mère du colonel Arnaud Beltrame, héros de la nation, assassiné le 23 mars 2018 à Trèbes. En nous présentant la vie de son fils, son enfance, son parcours, sa carrière, l’auteure lui rend hommage mais n’hésite pas non plus à émettre des critiques envers certaines institutions et sur les choix politiques qui conduisent au terrorisme.

Insolite, absurde, dément et mêlant les genres ! Quentin Dupieux signe avec le Daim un de ses meilleurs film. Jean Dujardin y est surprenant tout autant d’ailleurs qu’Adèle Haenel, tant leurs personnages sont décalés. Il est inutile de tenter de résumer ce film puisqu’il est difficile de le décrire. Certains n’apprécieront pas, mais d’autres oui, ça ne fait aucun doute.

Mini-série “coup de poing “ produite par HBO, Tchernobyl retrace la chronologie de la catastrophe nucléaire qui a secoué le monde en 1986. En seulement 5 épisodes, les auteurs démontrent d’une manière effrayante l’ampleur de la tragédie qui s’est jouée. Certaines scènes sont d’une terrible intensité. Ennemi invisible, la radioactivité brûle et anéantit tout. La narration est beaucoup orientée vers la recherche des culpabilités individuelles, collectives, technologiques et met en exergue le contexte politique d’une époque dans laquelle l’autoritarisme soviétique, la pesanteur de son régime institutionnel, a fait courir de graves périls pour l’humanité et la vie. Même si les créateurs de cette série ont visiblement pris des libertés quant à certains faits, leur œuvre est importante pour montrer le sacrifice qu’a représenté Tchernobyl pour de nombreux humains et le pouvoir annihilateur des technologies de l’atome. Une série à regarder absolument !

Depuis qu’il a décidé de sortir de son illettrisme, Gérard Louviot, l’auteur du livre Orphelin de mot, a pris goût à la lecture et l’écriture. Dans ce documentaire nous suivons ce père de 47 ans dans sa vie quotidienne. Entre lecture, cours de remise à niveau de français, conseils à ses enfants, on suit la renaissance d’un homme qui s’éveille grâce aux mots. On se rend compte combien l’illettrisme est handicapant, stigmatisant. Un film très émouvant et indispensable, de ceux qui sont utiles car ils pointent l’objectif sur des réalités et sur les gens simples et vrais.

Bouleversant et révoltant. Perdre ses deux filles encore en bas âge à cause de l’égoïsme pur d’un chauffard multirécidiviste et par conséquent d’un système judiciaire parfois trop indulgent avec les criminels, c’est ce qu’a vécu et vit cette maman. Cette lecture fait émerger à la fois une profonde tristesse et une rage folle, mais elle est utile pour se rappeler à quel point la route, le culte de la “bagnole”, sont responsables de drames inacceptables.

Une héroïne plutôt paumée qui évolue dans sa bulle faite de livres, de livres et encore de livres qui voit sa vie d’associale chamboulée par des événements qui la dépasse. Tous les ingrédients sont ici réunis pour un “feel good” bien mené dont le but est de nous détendre : ce qu’il fait bien.

L’auteur nordiste raconte son expérience de père pendant son exil choisi sur une île située dans l’océan indien. En dehors des relations qu’il entretient avec son fils en pleine crise d’adolescence, une distance se crée effectivement entre eux en plus de leur distance du monde moderne, Tronchet jette aussi un œil critique sur les vieux expatriés profitant de leur statut et de leurs richesses d’occidentaux. C’est sympathique, touchant, tout en nous rappelant que vivre sur une île paradisiaque est bien loin finalement d’être simple.

Faisant partie des nombreux livres plus ou moins bien adaptés en série par Netflix, Trinkets surfe pleinement sur les codes du genre young adult. Trois lycéennes paumées dans les rôles sociaux qui leurs ont été attribués, stigmatisées et écorchées par les accidents de la vie, se rencontrent et développent une amitié à toute épreuve. Reste que c’est bien écrit et plutôt drôle. Une belle lecture d’été ! On peut tout voler… sauf l’amitié.

Une trilogie d’anticipation postapocalyptique qui ne fait pas trop dans le détail. La planète se déchaine et l’humanité est à terre, elle rampe, comme ces quatre jeunes de toute provenance qui, dans leur fuite, finissent par s’unir face aux périls qui les guettent. Chloé Jo Bertrand a l’art et la manière de plonger le lecteur dans la psychologie des personnages sans appesantir le récit et sans tomber dans le voyeurisme.

En s’emparant du thème du suicide, la regrettée Axl Cendres, auteure française qui nous a quittée en 2019, fait montre de son habileté à construire des histoires originales dans lesquelles la tragédie, l’humour, l’amitié se mêlent grâce à une plume remarquable de style et de poésie.

Un faux "Feel Good Book" jubilatoire à l’humour caustique qui fait quand même du bien! On y suit deux héros, laissés-pour-compte, “looser”, précaires, “moyens” comme certains pourraient les définir, qui, sous le poids de l’injustice sociale, basculent. Un roman qui plairait par exemple à celles et ceux qui ont pris une claque en visionnant le film “Joker”.

Magnifiquement écrit, ce roman de la talentueuse Caroline Laurent revient sur un événement peu connu de l'Histoire coloniale, la réquisition manu militari de l'archipel des Chagos suite à l'indépendance de l'île Maurice. L'auteure franco-mauricienne raconte, grâce à des personnages attachants et une histoire d'amour impossible, le déni d'humanité dont ont fait preuve les britanniques envers le peuple chagossien il y a 50 ans. A l'heure actuelle et malgré le vote de l'Assemblée générale de l'ONU pour que le Royaume-Uni rende ces 55 îles à l'Ile Maurice, les Britanniques n'ont toujours pas respecté cette décision.

Avec cet album, le groupe de New-yorkais confirme sa place sur la scène rock expérimental internationale et nous démontre sa grande créativité. Le désormais duo composé de Ian Williams (ex-Don Caballero) à la guitare et aux claviers, et de John Stanier (ex membre de Helmet et de Tomahawk) à la batterie, réussi sur ce disque à mêler habilement énergie et ambiance en employant des sons rappelant parfois le genre "synthwave". Si vous ne connaissez pas ce groupe, il faut aussi visionner leurs clips plutôt bien barrés.

Le grand Emmanuel Moynot livre ici un polar bien noir mêlant violence, sexe et désespoir. Un road trip sanglant dans une Amérique crasseuse et quasi à l'abandon. La narration n'est pas sans rappeler le film choral à la Quentin Tarantino ou Guy Ritchie ; très rock'n'roll en somme !

Voilà un livre plaisant à lire et qui ne se prend pas au sérieux. On est effectivement bien loin des romans aux recherches stylistiques "pompeuses" ou d'une ennuyeuse niaiserie, si nombreux dans la littérature française. En effet, ce qui est appréciable dans ce genre de bouquin c'est bien qu'on ne cherche pas à chaque ligne à justifier un talent, on a pas peur d'enchaîner trois chapitres d'une ligne chacun et d'y glisser une farce de beauf, on a pas de prétention. Vraiment, les petites chroniques de ce pompiste un peu philosophe, pas mal flemmard, très éveillé et fort sympathique méritent notre attention.

Des dessins très beaux, un personnage principal bizarre et une histoire plutôt tordue. Voilà comment on pourrait résumer cette BD qui en rappelle quelques autres. Brian, le héros, est un dessinateur et scénariste en herbe plutôt réservé qui fait la rencontre d'une jeune fille intriguée par son talent. On est plongé à la fois dans la relation des deux protagonistes et dans l'imaginaire étrange de Brian, ce qui est assez déroutant. La fin de la BD nous fait espérer un rapide deuxième tome puisqu'on ne demande qu'à être éclairé sur ce qui se passe dans la tête de ce dernier.

Grâce à cette appli, les enfants appréhendent les situations dangereuses qu'il peuvent rencontrer dans leur quotidien que ce soit dans la rue, à la maison ou en vacances.

Même si elle n'est pas encore totalement au point, cette application a le mérite d'avoir une utilité certaine en cas de secours à une ou des personnes.

Même si elle n'est pas encore totalement au point, cette application a le mérite d'avoir une utilité certaine en cas de secours à une ou des personnes.

Ce roman pour adultes d’Erik l’Homme, grand écrivain de la littérature jeunesse, est certes plutôt original et bien écrit mais il n’est pas véritablement convaincant.

La démonstration qu'en BD, une case composée d'un dessin simple, d'un cadrage bien pensé et de quelques bulles, suffit à installer des situations insolites et drôles. "La simplicité est la sophistication suprême" Léonard de Vinci

Encore un livre pour les trentenaires et les quarantenaires nostalgiques des jouets de leur regrettée, belle et insouciante enfance penserez-vous ? Certes. Mais dans celui-ci, rien n’a été oublié, vraiment tout y est. Les Cops, les Dragonautes, les Silverhawks, Big Jim, les Visionaries… Enfin toutes ces figurines en plastique qui ont fait rêver les gosses des années 70, 80 et 90 qui regardaient les dessins animés "placement de produits" pour qu’ils les réclament à papa et maman ! Et le plus de ce bouquin est de présenter l’historique des succès et des flops de ces jouets qui se négocient désormais au prix fort sur le web.

Un essai qui soulève habilement les contradictions et les absurdités du véganisme mais sans non plus remettre en question certaines causes que ce mouvement défend comme la préservation de la biodiversité et le bien-être animal. Un livre que devrait lire tout végan (surtout les plus radicaux!) ou aspirant végan.

En quelques cases brillamment réalisées, Reuzé et Rouhaud mettent le doigt sur certaines absurdités de notre société et de notre mode de vie. Aucune pitié, tous les sujets sont traités. Un vrai coup de cœur!

Ce jeu gratuit est vraiment le top pour ceux qui souhaitent s'entraîner seul au scrabble.

Cette application pourra motiver les enfants accros aux jeux vidéo et réfractaires à l'orthographe à se lancer dans des batailles de dictées. On regrettera tout de même la qualité des graphismes tirés de l'univers heroic fantasy.

Un petit jeu sans prétention au graphisme plaisant et très vite addictif.

Vous ne vous souvenez plus comment conjuguer le verbe savoir à la deuxième personne du plus-que-parfait du subjonctif? Cet appli peut assurément vous y aider!

Une application qui permet en toute simplicité d'enrichir son vocabulaire et ses connaissances en français. A avoir absolument sur son smartphone!

D'une écriture plutôt surprenante, emploi quasi exclusif du vouvoiement et du futur simple, ce premier roman captive grâce à ce mystérieux et dérangeant protocole qu'applique à la lettre la jeune gouvernante, personnage central de l’histoire.

Luis Sepulveda prend pour héros de sa fable Mocha Dick, un cachalot albinos bien connu des baleiniers du Pacifique au XIXe siècle. L'auteur ne manque d'ailleurs pas de souligner dans ce récit la puissance destructrice de l'homme envers la nature. Et grâce à la magnifique traduction d'Anne-Marie Métailié et aux illustrations de Joëlle Jolivet, vous serez vite emportés dans cette histoire belle et profonde.

Batteur virtuose de jazz américain aux multiples projets (il a entre autres participé au dernier album Black Star de Feu David Bowie), Mark Guiliana nous démontre sont immense talent à travers cet album électro-jazz incomparable. On apprécie le subtile mélange des genres et ce refus de la démonstration de ce musicien pourtant techniquement époustouflant.

Premier roman d’un jeune auteur de 25 ans, les premières pages de La chaleur nous promettent un livre intense, mais le caractère apathique du personnage principal est d’une lourdeur telle qu’elle dessert finalement l’œuvre.

L’auteur, ingénieur agronome, développe dans ce livre une méthode qui va réconcilier les fainéants avec le jardinage : la phénoculture. Inspirée de la nature, elle consiste à utiliser le foin comme paillage et engrais. Selon lui, nul besoin de travailler le sol, de désherber ou d’arroser abondamment. Le foin agirait comme une couverture qui protège et améliore le sol en favorisant son activité biologique. Ainsi, le jardinier paresseux peut se prélasser dans son transat puisque des organismes font tout le boulot. Parce qu’il va à l’encontre des techniques du jardinage traditionnel et qu’il décrit précisément et scientifiquement les mécanismes à l’œuvre dans la fertilisation des sols, ce livre ressort incontestablement de la masse des ouvrages édités sur le sujet.